Gabon : 2010, une année en Or pour l’économie

Publié le par afrique-actu.com

Annee-en-or.jpg(AfriSCOOP Libreville) —Les recettes publiques réalisées en 2010 par le Gabon s’élèvent à 1.703, 6 milliards de francs CFA avec des exportations de marchandises d’un montant de 4.641,2 milliards contre 2.805,5 milliards de francs CFA en 2009 soit une hausse de 65,4%, selon les statistiques de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, (BEAC) parvenues ce jeudi à la rédaction Afriscoop.

 

Des exportations à la hausse

 

La belle performance réalisée par le Gabon a été essentiellement impulsée par les exportations en valeur de produits agroalimentaires et de la pêche (+60% :133 milliards de francs), du pétrole (+80% :3.918,6 milliards de francs), du manganèse (+113,1% :+165,1milliards de francs) et du bois débité (+55,1% :+151,2 milliards de francs). Malgré le fait que les exportations en bois de grumes se soient repliées de 51% environ soit 137,1 milliards de francs reflétant ainsi, la mesure gouvernementale relative à l’interdiction d’exporter le bois en grumes.

 

De même, cette performance est tirée par le niveau d’encaissement des recettes pétrolières en hausse de 38,3% soit 982,1 milliards de francs CFA.

 

Recettes publiques

 

En ce qui concerne les recettes publiques, le pétrole a permis de réaliser 982,1milliards de francs CFA tandis que les recettes hors-pétrole s’élèvent à 721,5 milliards de francs CFA.

 

Les dépenses totales exécutées se sont établies à 1511,7 milliards de francs CFA contre 1186,2 milliards de francs CFA en 2009, soit un accroissement de 27,4%.

 

L’année 2010 s’est ainsi soldée par un excédent primaire de 251,2milliards de francs CFA, un excédent base ordonnancement de 191,9 milliards de francs CFA et un solde global « base caisse » de 101,7 milliards de francs CFA.

 

Cependant, en fin novembre 2009, les recettes publiques s’élevaient à 1.441,5 milliards de francs CFA, tandis qu’à la même période en 2010 elles s’élevaient à 1.703, 6 milliards de francs CFA soit une hausse de 18,2%.

 

Cette situation s’explique par l’accélération du niveau d’exécution des dépenses relatives aux biens et services (16,5% :230,3 milliards de francs CFA), aux transferts et subventions (2,5% :210,8 milliards de francs CFA) et aux dépenses d’investissements (158% :522,8 milliards de francs CFA).

 

Jeudi 21 avril 2011 

par Anselme Lenoir

http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article3521

Publié dans ECONOMIE

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